AMH et réserve ovarienne
Chaque femme naît avec un stock d’ovules (ovocytes) pour toute sa vie, dont la qualité et la quantité diminuent progressivement avec l’âge. La baisse de la fertilité est due au « vieillissement » des ovaires. La réserve ovarienne commence à diminuer à l’âge de 25 ans et de manière significative à l’âge de 30 ans.
Après la naissance, chaque fille a environ 1 million d’ovules dans ses ovaires et jusqu’à la puberté, il en reste environ 300 000. Au cours de la période de reproduction, environ 300 ovules sont libérés lors de l’ovulation. Les ovules restants se désintègrent. Le processus de désintégration des ovules est propre à chaque femme et n’est pas affecté par l’utilisation de contraceptifs, les traitements contre l’infertilité ou le nombre d’accouchements. Toutefois, il est prouvé que le tabagisme peut précipiter la dégérescence des ovules et le début de la ménopause.
Chez les filles, l’HORMONE ANTI-MÜLLÉRIENNE (AMH) ne commence à être produite qu’à la puberté et est produite par les cellules de la granulosa des follicules dans les ovaires.
Un rôle important de l’AMH chez les femmes est la régulation de la maturation folliculaire. Elle permet ainsi aux follicules de mûrir progressivement et non pas en grand nombre à la fois, de sorte que la réserve d’ovules n’est pas épuisée trop tôt.
L’AMH est un indicateur de la fonction ovarienne et permet d’évaluer les ovaires polykystiques ou une défaillance prématurée de la fonction ovarienne. Après la ménopause, l’AMH est indétectable dans le sang.
Le taux d’AMH ne change pas au cours du cycle menstruel. L’échantillon de sang peut donc être prélevé à n’importe quel moment du cycle, même si vous prenez des médicaments hormonaux. Le test est effectué à partir d’un échantillon de sang et le taux d’AMH est évalué. La « réserve folliculaire » est ainsi surveillée.
Il n’est pas nécessaire de venir à jeun pour la prise de sang.
Utilisation de l’AMH dans le diagnostic :
Le suivi des ovaires polykystiques (PCO)
Le contrôle de la réserve « folliculaire », en particulier avant la FIV – il a été démontré que les femmes ayant une concentration d’AMH plus élevée ont de meilleures chances de tomber enceinte après la stimulation.
Le taux d’AMH ne nous renseigne pas beaucoup sur la qualité des ovules.